Le therme de « BRF » ne vous parle certainement pas, sauf si vous êtes un fin connaisseur de la culture du jardin, du potager et de sa terre.
Cette forme de paillage a été développée dans les années 70 et communément utilisée depuis les années 90 environ. La terre est un élément déterminant lorsque l’on parle de culture.
Parlons simplement de la culture de notre jardin, celle commune à tout à chacun, celle que nous aimons faire avec nos enfants. L’expérimentation collective est une excellente méthode d’apprentissage. Leur inculquer les vraies valeurs de la terre, comme disaient nos anciens, est important pour ainsi qu’ils puissent se faire leur propre opinion sur les tenants et aboutissants d’une culture bio et sans pesticide.
Nous allons voir dans cet article que oui, le BRF est bon pour la planète. Nous vous expliquerons pourquoi et comment l’utiliser, ses bien-faits et comment obtenir un paillage écologique et ainsi un potager dans l’air du temps.
Il constitue une part importante de la bio diversité, ensemble des êtres vivants ainsi que les éco-systèmes dans lesquels ils vivent. LE BRF n’agresse pas la terre, bien au contraire. Une terre vivante abrite la vie et un apport en éléments nutritifs lui sera bénéfique. Ce paillage retiendra aussi bien le froid que l’eau.
Comment obtenir du BFR ?
Sous ce therme se cache en réalité une façon de vivre, plus en adéquation avec la nature sans parler de ses avantages à l’utiliser.
BRF signifie « bois raméal fragmenté », tout est dit mais détaillons un peu.
Il est parfois utilisé le terme de « bois rameaux fragmentés » ce qui signifie en réalité, l’utilisation de fragments de bois (en l’occurrence des rameaux ou branches coupées ou encore résultant de la taille de vos haies).Si les toiles en jute retiennent la pousse des mauvaises herbes, le paillage quant à lui apportent les matières organiques nécessaires au sol comme l’azote et le potassium.
Les jeunes rameaux regorgent d’acides aminées et de protéines, de minéraux et de cellulose. La terre aura donc tous les éléments indispensables pour se nourrir. Ces rameaux ou petites branches sont broyés et nous obtenons ainsi un paillage qui une fois étalé sur la terre, lui procure sa stabilisation.
Je parle de stabilisation pour expliquer que la terre est mis à mal lors du travail du sol comme le labour mais ceci est également vrai pour le travail de la terre effectué dans nos jardins. Ce paillage servira donc à rééquilibrer la terre, lui apportant tous les éléments nutritifs dont elle a besoin qui feront prospérer vos cultures.
Nos sols sont fragiles et vivant, respectons les comme nous devons respecter la nature.
Les outils
Il faudra vous procurer un broyeur. Inutile d’investir des sommes trop importantes dans celui-ci, il existe des broyeurs de moyenne gamme très abordables. Electriques ou thermiques, plusieurs modèles sont disponible, avec possibilités de différentes coupes.
Cet investissement vous évitera du temps et de l’énergie, vous évitant des aller et retour à la déchèterie et réduira considérablement l’impact économique et environnemental lié à ces transports.
Quant produire son BFR ?
Il est important de noter que la production de BRF se fera de novembre à mars pendant le repos végétatif. Le BFR met du temps à se décomposer, l’épandage en automne est donc idéal.
Une possibilité d’apport supplémentaire de feuilles peut être envisagé pour rendre votre BRF encore plus productif mais ceci n’est pas une obligation.
Comment utiliser le BFR ?
La culture de nos potagers est régie par certaines règles. Qui ne s’est pas aperçu un jour que ses tomates ne poussaient pas ou qu’elles n’étaient pas au rendez-vous d’un dur labeur. Du labeur, ceci est certainement exagéré, je parlerais plutôt d’un travail réfléchit et raisonné.
Nous avons vu comment obtenir du BRF, voici maintenant comment l’utiliser. Le broyage obtenu peut être utilisé pour tous les types de culture comme le potager mais pas seulement.
Le BRF est présent aussi bien en agriculture qu’en horticulture ou encore en arboriculture et est à la portée de chacun. En fait il est présent dans tous les domaines où l’o, souhaite faire pousser des végétaux.
Pour son utilisation, il suffit d’en étaler une partie au sol, en formant un simple tapis compacte de quelques centimètres, en moyenne quatre ou cinq suffiront, mais il n’est pas exclus de devoir augmenter cette épaisseur si le sol est vraiment très abîmé après un travail trop lourd. Respecter autant que possible simplement un apport superficiel au sol.
Cet apport en BRF doit se faire le plus tôt possible après le broyage, nous parlons d’épandage. L’observation de cet épandage nous conduit à observer après quelques semaines des petits filaments blancs sur le sol, résultats du début de la transformation organique. Le cycle est ainsi enclenché, des champignons apparaissent ensuite, véritable piliers de la chaîne alimentaire. Une parfaite interaction entre la faune et la flore du sol est ainsi réalisée.
Après ces quelques semaines, il est possible de venir simplement griffer le sol avec une fourche par exemple ou bien de rajouter une petite épaisseur de BRF, l’attente avant plantation sera dans ce cas un peu plus long. Puis vient le moment de la plantation, celui de semer, planter toutes sortes de légumes et de fleurs.
Un apport de BRF supplémentaire peut être envisagé mais il n’est pas obligatoire. Les années suivantes, il suffira de nettoyer en surface le sol mais l’apport de BRF peut se faire que tous les deux ans. Il est pour cela très important de bien respecter la quantité apportée au départ (trois ou quatre centimètres d’épaisseur).
Conclusion
Préservons notre belle planète. Un travail de la terre raisonné et responsable nous apportera une satisfaction sans égal.
Le paillage que nous avons détaillé dans cet article ou autrement dit du BRF au paillage n’est qu’une infime partie de ce que nous pouvons tous faire pour mieux vivre en harmonie avec la nature. L’apport d’eau pour les sols traités avec le BRF devient limité car elle est retenue par tous les petits fragments de bois obtenus. Economie en terme de coût et écologie trouvent ici toute sa place.
Par le procédé de BRF, le sol est nourrit, on lui apporte tous les nutriments qui lui serviront à nourrir les plantes que l’on souhaite y faire pousser. Véritable alternative à la culture intensive et aux engrais chimiques, le BRF est un substitue à ne pas négliger. L’utilisation du paillage obtenu après broyage reste assez simple.
Les plantes développent une résistance naturelle sans besoin d’apport supplémentaire comme les pesticides. Notre environnement est fragile et les questions s’y rapportant restent pour certaines en suspend. Si nous voulons être tout à fait honnête, on ne peut être que préoccupé par celles-ci.
Dans cet optique et avec la réflexion que chacun a de réfléchir, nous observeront les bien faits du BFR sur le monde tout entier, rien de moins !